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Petit-fils de linotypiste, fils de libraire, il fut élevé dans un monde d'écriture et de passion pour le graphisme, les calligraphies et le paysage, tous éléments caractéristiques de son oeuvre. Ayant commencé les Arts et Métiers, puis Sciences Éco, il les abandonne pour se consacrer à la peinture, à laquelle il se vouera inconditionnellement. Autodidacte, il s'initie à
l'expression plastique vers 1963. Son style assimilera l'influence de l'expressionnisme
et du surréalisme, à partir desquels il évoluera vers
une abstraction lyrique faite de gestes calligraphiques et dynamiques,
de signes gestuels, d'arabesques, de lettres et de figures linéaires
au sein de superbes plans d'un effet musical davantage dépendant
de la spontanéité du trait que de la couleur elle-même,
idéal plastique qui empreint sa démarche.
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| À partir de 1972
-sa première exposition à Barcelone-, il expose régulièrement
dans les salles les plus prestigieuses d'Espagne et d'Allemagne. Passionné
d'espace et de paysages, il traverse une étape de peinture cosmique,
astronomique, chargée d'agressivité, de violence ("Peut-être
trop de violence", lui disait Fernando Zóbel). C'est alors qu'il
entame une collaboration régulière avec la presse et qu'il
fait des couvertures pour plusieurs livres et publications.
Vers la fin des années soixante démarre une étape considérable d'expositions dans divers pays européens, en Amérique et en Asie. À partir de 1980, Jaume Genovart s'intéressera à un paysage plus classique. C'est là que l'écriture prendra chez lui toute sa dimension, devenant l'élément déterminant de son oeuvre. L'une des caractéristiques de Genovart est son traitement original d'une technique délicate: la peinture sur papier imprimé (documents anciens et portées). Il représentera l'Espagne à la Biennale de Sao Paulo, à Rijeka, à la Triennale de New Delhi et à Alexandrie. Sa peinture, ses couleurs et ses paysages irréels sont aisément reconnaissables à leur gestualisme et leur couleur, tout comme leurs signes, lettres et chiffres. |
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